Depuis que j’ai décidé d’avoir le look d’un bouc en me laissant pousser une barbichette, mon comportement a complètement changé. Ce simple
changement de look a eu des conséquences insoupçonnables sur mon psychisme. Je suis du jour au lendemain devenu végétarien. La viande me répugne. Quand je transpire les deo n’ont évidemment plus
aucun effet . Pour mes vacances d'été, je ne pense qu'à une chose, aller en montagne.
Une amie dont je me moquais car je trouve qu’elle ressemble à une chèvre, je la trouve à présent plus que ravissante. Et le soir dans mes rêves je me vois -en
bouc- en train de courir à tout allure dans de vastes plaines ou en train d’essayer de rattraper des chevrettes en rut. La libido d’un bouc, c’est la pire des choses que je puisse
vous souhaiter. Pour la personne qui vit cette libido, c’est un drame, cela signifie qu’on est constamment « sous pressions ».
Mais pour la ou les personnes qui « subissent » cela, ne serait-ce pas le rêve absolu? Que les femmes se prononcent, qu’elles avouent !
Finalement, je pense que ce look a plus d'inconvénients que d'avantages. Demain je vais couper ma barbichette. Je ne sais pas à quoi je vais
ressembler. Je vous promets de tout vous raconter au cas où ce genre de désagrément devait encore m’arriver.
Le dieu PAN
Dieu des Bois, des Champs et de la Fertilité, fils d'Hermès, messager des dieux et d'une
nymphe. Mi-homme mi-bouc, il en avait les cornes, les sabots et les oreilles!; Pan était le dieu des
Bergers. L'un de ses attributs était la flûte syrinx née de la transformation de la nymphe Syrinx en roseaux alors qu'elle cherchait à lui
échapper. Musicien, il tentait de séduire les nymphes des bois en jouant quand elles dansaient, mais Pan, à cause de sa laideur, était éternellement repoussé. Il conquit cependant les nymphes Écho et Séléné. Les lieux de prédilection de Pan
étaient les montagnes, les grottes et tous les lieux sauvages, mais son endroit favori était l'Arcadie où il était né. L'origine du mot panique vient de la peur qu'il suscitait auprès des
voyageurs
On le regardait aussi comme le dieu des chasseurs ; mais, quand il se livrait à la chasse, il était moins la terreur des bêtes fauves que celle des nymphes qu'il poursuivait de ses ardeurs
amoureuses.