Seul dans son château de Touraine, Mister "A" est triste. Perché sur une des tours, à travers une meurtrière, il regarde les champs de blé à perte de vue qui couvrent une morne plaine. Pivoine n’est pas revenue. Alors que le soleil du solstice d’été se couche, il prend sa plume pour écrire ceci :
Il fait froid
L’été tarde
Les heures défilent sur les horloges
Au parchemin fripé
Où tu signes non
Se dégage comme un nuage de désamour
Qui couvre le soleil
Dans tes tiroirs à linges
S’entassent des dentelles
Que quelqu’un d’autre froisse
Sur un drap fripé
Où tu cries oui
Se dégage comme un nuage de volupté
Qui couvre le ciel
Il fait sombre
A mes suppliques
S’ajoute ton doute kilométrique
Sur une rose fripée
Où s’écoulent mes larmes
Se dégage comme un nuage de tristesse
Qui couvre l’univers